Le départ se fait depuis St Ours les Roches, avant le lieu dit Beauregard, le parking est indiqué par un panneau de signalisation.

Après une très courte portion de route, on prend un PR sur la droite et on ne le quitte que pour commencer l’ascension (douce) du Puy de Louchadière. La 1ère portion de ce sentier est très dégagée, mais au bout d’un kilomètre la trace devient de plus en plus étroite jusqu’au sommet (herbes hautes donc, de préférence optez pour un pantalon).

Comme vous ne croiserez pas beaucoup de monde sur cet itinéraire en sous-bois, il est possible de croiser des biches voire des sangliers (!).

Une fois redescendu du puy de Louchadière (dont vous devinerez le cratère malgré les arbres) dirigez-vous vers le Puy de Jûmes dont l’ascension est un peu plus ardue. Le cratère de ce dernier est dégagé et des aménagements ont été faits pour protéger la flore locale. Avant de prendre le chemin qui redescend au puy de la Coquille, continuez jusqu’au point de vue sur la chaîne des Puys qui est quelques dizaines de mètres plus loin.

Les sous-bois font de cette boucle un itinéraire agréable en saison chaude.

Sous-bois de hêtres et épicéa, chemins gravillonnés, herbes hautes, peu fréquenté

Les Puys de la Vache et de Lassolas sont les plus jeunes volcans d’Auvergne : 8400 ans. Leur cratère égueulé et leurs couleurs rouges et noires sont très reconnaissables. Ce sont leurs coulées de lave qui ont créées la cheire d’Aydat (une cheire est un chaos rocheux), cette dernière a fait barrage au ruisseau de la Veyre qui a donné lieu au lac d’Aydat.

Cet itinéraire vous fait démarrer depuis une carrière, dans laquelle vous pourrez voir d’énormes « bombes » volcaniques, n’hésitez pas à aller jeter un œil. Vous serez ensuite prêt pour commencer la montée du Puy de la Vache…

Non seulement le dénivelé n’est pas évident à avaler, mais en plus les escaliers ne rendent pas les choses plus faciles : les marches de 50 cm de haut cassent le rythme en montée.

Ce volcan en forme de lune est recouvert de pouzzolane comme son jumeau le Puy de Lassolas, vous y trouverez des bombes volcaniques au sommet qui le rendent reconnaissable.

Après une courte descente, vous remonterez au puy de Lassolas dont le sommet est encore plus dégagé que celui de la Vache.

Attention à la descente de pouzzolane et de graviers, on peut se retrouver très vite près du sol !

19/09/2021 : Les sommets des Puys de Jumes et de la Coquille ne sont pas accessibles pour des raisons de travaux de préservation et de valorisation Ces derniers peuvent durer 4 à 6 mois.

Une déviation, sur la piste forestière au pied des puys, sera bientôt installée pour le GR 441 et le PR3.

Ces deux volcans sont toujours cités ensemble, ils sont si proches qu’il serait dommage de ne pas pousser plus loin pour voir le second une fois que l’on est au sommet du premier.

Le sommet de ces puys est occupé par des landes à callune, qui contraste fortement avec la hêtraie qui nous abrite du soleil durant toute l’ascension. Cette dernière prend une petite heure, quant au retour au sud du puy de la Coquille, nous le trouvons sans grand intérêt : un grand chemin plat contournant les deux volcans entre hêtres et épicéas. Nous préférons en général rebrousser chemin et redescendre par le chemin aller.

Avec un peu de chance, vous aurez comme nous l’occasion de surprendre la faune de la forêt.

L’ascension du Puy de dôme par le sentier des chèvres est beaucoup plus longue que par le sentier des muletiers (le col de Ceyssat). Pour cause : le départ se fait depuis le parking du Panoramique qui est bien plus bas que le col de Ceyssat.

Le début de la randonnée se fait dans les bois ; au terme d’une longue montée le paysage se découvre et l’on arrive à la fontaine, au pied du Nid de la Poule. C’est là que les choses sérieuses commencent ! Un escalier en bois a été aménagé afin de préserver le puy, avant de terminer par la route d’accès au sommet. Une superbe vue sur le petit Puy de Dôme ainsi que le Puy de Côme, le Grand et le Petit Suchet et le Pariou vous accompagne tout au long de l’ascension (si il fait beau!).

Cet itinéraire est bien plus plaisant que le sentier des muletiers si vous avez du temps devant vous.

Gravissant en lacet les 350 mètres de dénivelé qui mènent au sommet du puy de Dôme, le sentier des Muletiers est l’ancien chemin qui, dit-on, conduisait les pèlerins au temple de Mercure, dieu des voyageurs, des marchands et des voleurs, ce grand temple était un important lieu de culte pour les Gallo-Romains. Ses vestiges ont été découverts en 1872, lors de la construction de l’Observatoire.

Tout Auvergnat se doit d’être monté au puy de Dôme une fois dans sa vie. Certes, le train à crémaillère fonctionne 7/7J, mais c’est quand même plus sympa à pied. Je vous conseille de monter au puy de Dôme tôt le matin, ou en semaine en dehors des vacances scolaires, pour vraiment profiter de l’environnement (les week-end c’est une vraie autoroute).

C’est une ascension relativement rapide (45 mn) mais assez intense à certains endroits où le pourcentage de la pente se ressentira bien dans vos mollets. Votre effort sera toutefois bien récompensé par la vue procurée par cet itinéraire. Cet exercice est pratiqué par beaucoup de sportifs confirmés (en course à pied ou en vtt), cependant à une cadence bien supérieure à la nôtre !

Le sommet du Puy de Dôme est également accessible par le chemin des chèvres, côté nord.

Pour éviter l’aller-retour par le même chemin, vous pouvez également redescendre par le chemin des chèvres et revenir par les bois (itinéraire en orange sur la carte).